La Nuit de la Chauve-Souris..... Lors de cette soirée spéciale, Pierre Bancel, membre du Comité Départemental de Spéléologie du Val d’Oise nous a fait découvrir un animal EXTRAORDINAIRE ...

Une trentaine de personnes ont assisté à la conférence passionnante préparée et présentée par Pierre et Viviane. Un animal fascinant et hélas si menacé....

La sortie nocturne nous a permis d'"entendre" des pipistrelles et une noctule, la météo a malheureusement écourté la soirée ... 

Lors de cette conférence animée par Pierre et Viviane Bancel, nous avons découvert la biologie de la chauve-souris, les différentes espèces d'Ile-de-France et bien d'autres informations comme celles qui suivent :

Il existe 1400 espèces de chiroptères dans le monde, réparties en deux catégories : 

• Les mégachiroptères, les grandes chauves-souris comme les roussettes. Elles sont frugivores. Non présentent en Europe.
• Les microchiroptères, de petite taille. Elles sont carnivores pour la plupart.

35 espèces de microchiroptères sont présentent en France dont 22 en Ile de France, 1/3 de ces espèces sont en danger. Les populations ont chuté de 40 % en dix ans en France. Principales causes, les activités humaines et la disparition de leur habitat.

8 espèces sont présentent dans la carrière des 15 arpents dont le petit rhinolophe, espèce devenue rare.

Les chauves-souris sont des grandes consommatrices d'insectes, elles sont très utiles pour la lutte contre les ravageurs de cultures et des forêts. Elles peuvent consommer 600 insectes par heure. La pipistrelle peut manger jusqu'à 100 000 moustiques en une année. Avant d'hiberner les chiroptères se gavent d'insectes et prennent 30% de poids supplémentaire pour passer l'hiver.

Comme les oiseaux insectivores, les chauves-souris sont victimes de la disparition des insectes. Une autre menace pèse sur elles, les éoliennes. Le souffle des pales est mortel, il provoque des lésions internes qui entrainent la mort de ces mammifères volants. La solution serait d'arrêter ponctuellement les éoliennes dans les endroits les plus fréquentés quand la vitesse du vent est inférieur à 6 km/h. Au delà de cette vitesse du vent les chiroptères ne chassent plus.

25 % des espèces forestières logent dans les arbres creux. Le maintien de ces vieux arbres en forêt est donc essentiel.

Pour se déplacer, ces mammifères nocturnes suivent les linéaires de haies ou les lisières de forêt pour se repérer dans l'espace. Il est donc essentiel de conserver les haies dans les campagnes pour la protection des chiroptères. Elles fuient les grandes plaines céréalières.

Les coupes des arbres creux, la rénovation des bâtiments, la fermeture des clocher, la disparition des granges et des greniers entrainent une disparition des abris estivaux ou hivernaux. Pour palier à cette disparition, il est possible de mettre en place de simples nichoirs artificiels. Fixé à 3 m du sol, pour éviter la prédation par les chats et orienté au sud.

Retour en images sur cette soirée :

Merci à Viviane et Pierre, aux participants et aux services techniques de Mériel pour cette belle soirée.