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la diversité du vivant

Diversité biologique ou "Biodiversité", qu'est-ce que c'est ?


La diversité biologique ou biodiversité, désigne l'ensemble des espèces vivantes présentes sur la Terre (les espèces, les écosystèmes, les gènes, etc.), ainsi que les interactions entre les écosystèmes et les espèces. 

On peut comparer la biodiversité à la tour Eiffel, où chaque poutre est une espèce qui participe à la stabilité de la tour.

Chaque poutre contribue à la résilience du système. Chaque espèce qui disparait déstabilise l’ensemble… Préserver la biodiversité est donc un enjeu fondamental

 

Elle est attaquée de toute part par le développement des activités humaines, le déclin est alarmant pour certains milieux et espèces. L’Ile de France et la vallée de l'Oise n’y échappe pas par la fragmentation des habitats : étalement urbain,  zones industrielles ou commerciales, routes qui grignotent petit à petit l'espace.

En France l'équivalent de la superficie d'un département est imperméabilisé et soustrait aux espaces naturels tous les sept ans.

En Ile de France, 51% du territoire est encore occupé par des terres agricoles. Ces terres sont en grande partie en culture intensive, ce qui n'est pas favorable à la biodiversité.

 

Quelques raisons d’espérer :

  • réalisation de bio-corridors qui sont un des éléments du maintien de la biodiversité. Maintenir les passages entre les forêts, les plaines sont essentiels à la circulation des animaux. Dès le prolongement de l’A16, différents équipements ont été construits dont le passage à grande faune permettant les échanges entre le massif forestier de Carnelle et celui de l’Isle-Adam. Quant au passage à faune du carrefour du tremble sur la RN 184 en forêt de L’Isle-Adam, il a été restauré et est maintenant fonctionnel après des années de négociation.
  • quelques espèces emblématiques d’animaux sont de retour en France comme le loup ou le lynx. La population de la cigogne blanche était descendue à 9 couples au début des années 1970, pour atteindre plus de 350 à l’heure actuelle. Des rapaces comme le balbuzard pêcheur nichent de nouveau en France.

 

Actuellement c’est la biodiversité « ordinaire » qui s’effondre, celle de nos villes et de nos campagnes. Quelques initiatives comme, à L’Isle-Adam, la prairie des anoures ou l’espace de la Rosière permettent de créer des ilots, mais cela ne suffira pas à enrayer le déclin.

 

Pour mieux protéger la diversité biologique ordinaire, il faut aussi mieux la connaitre. Le Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN)) et des associations de protection de la nature ont développé différents programmes de sciences participatives. Ces programmes permettent à la fois de récolter des milliers de données et d’impliquer les participants (aguerris ou non) à la connaissance de leur environnement et sa protection.